Le thème de l’innovation est à la mode : et pour en disserter correctement, la sortie de l’ouvrage « Les ruptures fertiles » de Nicolas Henchoz et Yves Mirande tombe à pic.

Son propos ? Montrer le rôle du design dans le processus d’appropriation d’une innovation par le grand public.

Car qui est seul capable de donner une apparence agréable à des objets incluant des technologies innovantes, qui en bousculant nos habitudes, suscitent souvent la peur, le rejet ?

Un exemple : les technologies de réalité augmentée, nous transformeraient-elles en robots esclaves de la technologie ? Ou au contraire, grâce à l’intervention d’artistes et designers, donneraient-elles un supplément d’âme à la ville ?

Cet ouvrage est le fruit des recherches de prestigieux laboratoires tels que EPFL+ECAL Lab, le Royal College of Art de Londres, l’ENSCI Paris, ou le Parsons DESIS Lab de New York.

Et pour le supplément d’âme, on se nourrira des contributions de personnalités telles que le sociologue Michel Maffesoli, ou les designers Yves Béhar, Jasper Morrison et Andrea Branzi.