C’est une hérésie de moins au coeur du royaume espagnol. En mai, Madrid se prépare à accueillir 1560 vélib’ dans 120 stations. Des vélos qui en plus, s’offriront le luxe d’être électriques.

En raison de nombreux obstacles financiers dus à la crise économique que traverse l’Espagne, le projet du Vélib’ madrilène avait mis du temps à démarrer. Mais une entreprise est parvenue à en tirer parti : Bonopark, qui a proposé pour remporter ce marché, de modifier le système initial de location. Pas de première heure gratuite par exemple, mais une indemnisation pour les usagers qui feront l’effort de déposer leur vélo dans une station plus vide qu’une autre, ce qui facilitera la redistribution des vélos.

La société Bonopark, qui n’est pas une entreprise de publicité, a su, pour remporter ce marché, présenter un projet moins cher que les 25 millions d’euros prévu dans le cadre du concours. Entre autres car elle assure la fabrication des produits du début à la fin, du design au logiciel interne.

L’abonnement (25 euros à l’année) sera également ouvert aux touristes, ce qui donnera un avantage certain à la ville de Madrid par rapport à sa rivale Barcelone… Un exemple que la crise peut aussi être salutaire, et stimuler l’imagination des entreprises.